C’est pas croyable ! Comment est-ce qu’un
avion fait pour tenir sur un nuage ? Pourtant, c’est
bien ce que je viens de faire, atterrir en toute douceur
sur un gros nuage tout blanc et aussi dense que de
la ouate. Tiens ! Cette jolie personne avec de grands
cheveux blonds et habillée de blanc avec des
ailes, ce ne serait pas un ange ? Bordel ! Mais, y’en
a partout de ces beautés… Suis-je dans
un harem ou au paradis ?
Dring… Dring… Dring…
Samedi matin, 8h15… après une soirée
digne du temps des fêtes…
- Oui, allô ?
- Jack ? C’est Cameron. Cameron Diaz. Est-ce
que tu te souviens de moi ? On s’est rencontré
lors de mon dernier tournage à Montréal.
- Bien sûr Cameron. Comment oublier toutes
les petites folies qu’on a faites en avion et
dans quelques endroits chics de la ville…
- Oui, oui, y’a certaines choses qui me font
encore rougir juste à y penser… Écoute
Jack, on commence à tourner le prochain film
des Charlie’s Angels à New-York et on
a besoin d’un pilote extraordinaire comme toi;
de plus, ce serait tellement « chou »
si tu pouvais être notre pilote privé
à Drew, Lucy et moi pendant le tournage.
- Si tes copines sont aussi capricieuses que toi,
je refuse immédiatement…
- Salaud, attend de te retrouver à deux pouces
de mon nez, je vais te faire regretter tes paroles…
- Ça commence à devenir intéressant.
Tu sais que j’aime les risques et l’aventure…
- Ça veut dire que tu acceptes. Je savais
que tu ne refuserais pas de voler avec les anges…
- Sérieusement Cameron, ça va me faire
plaisir de travailler avec toi. Je n’avais rien
de prévu pour le début de l’année
2004 et un séjour à New-York sera très
divertissant; surtout que mon saxophoniste de Jazz
préféré est en spectacle au Blue
Note durant cette période. Alors, mon ange…
dità ton producteur de m’envoyer le contrat
par télécopie, de faire toutes les réservations
et je serai au rendez-vous la journée désirée.
- C’est super Jack. Je suis très contente.
Tu vas voir, Lucy et Drew sont très gentilles.
Je suis sûr que tu vas nous faire découvrir
quelques endroits inconnus de New-York. Maintenant,
il faut que je te laisse, je m’en vais en répétition.
À bientôt Jack.
- Salut Cameron, à bientôt.
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